Voyager à travers le monde est une expérience enrichissante. Cette pratique permet de s’imprégner des réalités d’autres horizons. Cependant, l’accès au tourisme n’est pas une garantie pour tous. Le droit aux vacances et aux loisirs universellement reconnu est ainsi remis en cause. Le tourisme social intervient dès lors pour assurer l’accès équitable au tourisme. Retour sur un concept révolutionnaire.
Le tourisme social : définition et acteurs
Le tourisme social est une branche du tourisme dont la ligne directrice est le voyage pour tous. Il est dit solidaire, car il poursuit un but humanitaire. Le tourisme social s’impose également comme une alternative au tourisme de masse. Le sur-tourisme peut effectivement avoir un impact négatif sur l’environnement, comme nous le précise Boudjemaa Rouibah, conseiller en voyages expérimenté.
Les acteurs de ce tourisme mettent un point d’honneur à rendre cette pratique écoresponsable. Le tourisme solidaire est ainsi considéré comme un tourisme durable.
Le tourisme social est animé par des organismes à but non lucratif. Dans les faits, ils organisent le cadre destiné à recevoir les touristes. Ils mobilisent des logements et des centres d’accueil. Avec l’essor du camping, les organismes de tourisme social s’orientent également vers les locations de vacances.
Le tourisme social : fonctionnement
Pour faire du droit au voyage une réalité, le tourisme social se tourne vers les personnes démunies. À ce titre, la plupart des organismes de tourisme social sont implantés en milieu rural. Par ailleurs, le tourisme est un facteur de visibilité. À travers la promotion des richesses locales, les organismes de tourisme social favorisent le développement inclusif.
La jeunesse est la couche sociale qui bénéficie le plus du tourisme solidaire. Il s’adresse aussi aux familles nombreuses de même qu’aux personnes en situation de handicap. Les activités du tourisme solidaire impliquent également la classe des retraités. D’une manière générale, il concerne les personnes à faible revenu.
Les programmes du tourisme social sont complets. Cette globalité permet aux bénéficiaires de vivre une expérience adaptée à leurs centres d’intérêt. Le sport et la randonnée sont ainsi concernés. Le ski et les activités en plein air font partie du programme social. Par ailleurs, les organismes de tourisme social prennent en compte la restauration et les soins de santé des bénéficiaires. À travers leurs réseaux d’infrastructures, ils facilitent l’accès aux agences de voyages.
Le tourisme social : impact humanitaire
Le tourisme solidaire a de nombreuses implications humanitaires. En premier lieu, il s’agit d’un outil de socialisation. Les organismes de tourisme social sont d’ailleurs très proches des populations à la base.
Le tourisme social favorise le dialogue et l’entraide sociale. Les associations de tourisme solidaire travaillent en synergie avec les syndicats et les représentants d’entreprise. C’est un facteur de brassage des populations. Il regroupe en effet toutes les classes sans aucune distinction. Il constitue donc une grande richesse culturelle.
Le tourisme solidaire est un instrument de justice sociale. L’accès au voyage pour les plus démunis contribue ainsi à l’équilibre de la balance sociale.
Le tourisme social : levier économique
Le tourisme social favorise la création d’emploi. En attirant l’attention du public sur les richesses locales, il met en valeur les potentialités de chaque milieu. Il génère ainsi de la valeur ajoutée pour l’économie régionale.
Bien que poursuivant un objectif social, le tourisme solidaire implique des investissements. Les flux de biens et de personnes qui s’ensuivent constituent un retour sur investissement non négligeable. Le tourisme social a donc un impact considérable sur l’économie nationale.
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