Les activités de soins génèrent une quantité impressionnante de déchets. Leur gestion est essentielle depuis leur production, car ils peuvent être à l'origine de graves problèmes infectieux. Leur élimination est réglementée par des dispositions issues du code de l'environnement et du code de la santé publique qui sont très pointilleuses.
La réduction des risques passe par leur gestion sans faille
Les déchets d'activités de soins sont issus des diagnostics des traitements préventifs, palliatifs, curatifs dans le domaine de la médecine humaine et vétérinaire. La gestion des déchets hospitaliers est cruciale, car elle assure la sécurité du personnel médical, des patients, de l'environnement. Ces derniers ne doivent pas être mélangés aux déchets ménagers. Il existe plusieurs catégories de DASRI, ceux issus des soins à risques infectieux, à risques chimiques et toxiques, à risques radioactifs et enfin les pièces anatomiques. La gestion des DASRI nécessite un certain nombre d'étapes et de précautions afin d'assurer la sécurité, la protection des populations et de l'environnement.
Trier, stocker, collecter et surtout éliminer
La gestion des DASRI est soumise à de nombreux textes réglementaires concernant leur conditionnement, des modalités d'entreposage, de transport ainsi que les documents de traçabilité. Ils doivent être conditionnés dans des emballages spécifiques, adaptés à chaque type de déchets produits. Le stockage doit être mis en place à l'abri de toutes les sources de chaleur, à l'écart du public, dans un local sécurisé, protégé des intempéries. Leurs collectes peuvent se faire à domicile, par un apport volontaire dans un point de collecte. Ils sont ensuite incinérés dans des usines agrées soit prétraités par des appareils de désinfection pour ensuite être éliminés par la filière des ordures ménagères. Vous constatez que cela demande une gestion pointilleuse, d'où l'intérêt de se renseigner le plus possible et surtout de faire appel à des professionnels compétents dans ce domaine.
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