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Notre-Dame de Paris toujours en chantier un an après le drame

Il y a un an lorsque la cathédrale Notre-Dame-de-Paris avait plongé sous les flammes d’un terrible incendie. Les dommages furent incommensurables et des travaux de restauration avaient été entamés. Douze mois après, la reconstruction est toujours en cours. Que retenir de ce drame après tout ce temps ?

Notre Dame de Paris : état des lieux un an après

Au lendemain de l’incendie, Emmanuel Macron avait déclaré que la France allait reconstruire la cathédrale en 5 ans. Il avait également ajouté que le pays a la capacité de faire cette réalisation. Or, la fédération du bâtiment avait estimé la durée du chantier à une dizaine voire une quinzaine d’années.

Un chantier qui avance lentement

La merveilleuse cathédrale de Paris a perdu de sa splendeur et de son éclat depuis le drame qui s’est déroulé le 15 avril 2019. Au cours de la période estivale 2019, les travaux avaient connu des retards à cause des mesures prises pour lutter contre la contamination du plomb. Aussi, pendant la saison hivernale et d’automne, les opérations du chantier ont encore été retardées du fait des intempéries. Il était alors impossible de travailler sur le chantier lorsque le vent soufflait à un rythme de plus de 40km/h.

Par ailleurs, avant la période de confinement, il y avait 60 voire 70 ouvriers qui s’activaient sur le chantier. À ces ouvriers s’ajoutaient des entreprises françaises de construction qui mettaient également la main à la pâte. Cependant, bien que la nef ait été dégagée par des robots, il reste encore des débris à enlever au niveau de la grande voûte. Ces opérations devront se terminer normalement en été. En ce qui concerne le nettoyage et le démontage, ils seront faits d’ici 2024.

Phase de restauration pas encore entamée

Selon le responsable de la structure chargée de la restauration de la cathédrale notre Dame, le général Georgelin, la phase de restauration proprement dite devrait débuter en 2021. Les études et analyses liées à cette phase seront effectuées par l’architecte en chef, Philippe Villeneuve. Les deux chapelles test devraient être dépolluées et les voûtes pourraient nécessiter des travaux de consolidation. Par ailleurs, le général avait déclaré qu’il espère que l’achèvement de ces travaux se fera en automne.

La cathédrale a cependant besoin d’un nettoiement complet et un parapluie définitif devra être mis en place.

Pour le moment, la cathédrale Notre-Dame-de-Paris fait l’objet d’une surveillance accrue effectuée par de nombreux capteurs. Ces derniers sont chargés de veiller à toute oscillation provenant du bâtiment.

Les conséquences du covid-19 sur les travaux

À la veille de la saison printanière, il était prévu des opérations de démontage des 10 000 tubes d’échafaudage ayant été détruits par l’incendie. Toutefois, le confinement du covid-19 a changé le programme et les travaux sont désormais plongés dans une profonde léthargie.

Par ailleurs, les ouvriers avaient réalisé un ceinturage avec des poutres métalliques. On pouvait également constater un second échafaudage élevé à côté de l’ancien. La descente pour le sciage des pièces a déjà été mise en place avec les cordistes.

L’opération qui devait avoir une durée de 4 mois est suspendue. Le général Georgelin estime qu’il est possible de reprendre les travaux mais de manière partielle et segmentée. Aussi, a-t-il déclaré que les cordistes par exemple ont forcément besoin d’un éloignement social avec le covid-19. Il a également affirmé être en train d’étudier les pistes possibles en s’entretenant avec les entreprises, les maîtres d’œuvre ainsi que les acteurs sanitaires.

À propos de l’enquête judiciaire

Une enquête avait été ouverte pour dégâts involontaires causés par incendie et par non-respect des normes de sécurité et de prudence. L’enquête préliminaire qui s’était terminée en juin 2019 avait permis d’écarter toute hypothèse relative au terrorisme. La théorie qui est désormais avancée est celle d’un mégot mal éteint ou de difficultés au niveau de l’électricité.

Le dossier est placé entre les mains de 3 juges d’instruction. Beaucoup de pistes ont déjà fait l’objet d’études. Elles concernent le système anti incendie qui aurait été dysfonctionnel, une cigarette qui aurait déclenché le feu, des soucis techniques liés à l’électrification des sonneries de cloches, des problèmes de fonctionnement de l’ascenseur, etc.

Des enquêtes supplémentaires visant la zone où le feu a démarré ont été recommandées par un rapport fourni par le laboratoire central en octobre. Toutefois, il faut procéder avant tout au démontage de l’échafaudage fondu pour permettre aux experts d’accéder à la zone en question.

Le procureur de Paris déclare qu’il s’agit d’une enquête énorme et complexe qui prendra un certain nombre de temps. La progression des investigations dépend en grande partie de l’état d’avancement des travaux car certaines zones ne sont pas encore accessibles. Le procureur a ajouté que l’accès sera possible une fois que l’échafaudage sera dégagé.

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